Regarde donc l’oiseau au
creux de ma main,
J’essaie de le faire
s’envoler, qu’il rejoigne les siens,
Mais lui ne veut pas me
quitter il ne fera rien,
Collé à moi, il me
hantera sûrement sans fin.
Depuis le temps que
j’essaie de le rendre autonome,
Parce qu’il m’empêche
en partie de devenir un homme,
Me rattachant à un ange
du passé qui m’a été fatal,
Il est trop ancré en moi
cet oiseau qui me fait tant mal.
Il ne veut partir hanter
un autre cœur,
Hanter un homme qui a
connu son âme sœur.
Dans ma main, un oiseau de
paradis,
Compagnon de mes larmes et
de mes cris.
La perte de son amie
première,
L’a mené droit dans mon
désert.
Elle ne s’est même pas
doutée que de notre amitié,
Une porte s’est ouverte
du côté de ma solitude,
C’est à ce moment que
son oiseau est venu voir comment mon cœur était.
Depuis il avoisine mes
chimères et mon âme bien trop rudes.
Loin de me douter de
l’intrusion angélique,
J’ai continué de parler
à celle que je considérais comme mon âme sœur,
Mais une drogue non
partagée a mis fin à notre amitié solide,
Et en partant elle a
oublié son oiseau près de mon cœur.
Depuis je vis avec lui,
l’ayant apprivoisé,
Mais à chaque fois que je
le regarde, il me fait saigner.
Dans ma main, un oiseau de
paradis,
Compagnon de mes larmes et
de mes cris.
La perte de son amie
première,
L’a mené droit dans mon
désert.
L’amour c’est la
victoire de l’imagination sur la raison,
Mais il ne faut pas
oublier,
Que c’est le meilleur
moyen de plonger dans la déraison,
Et de s’arrêter de
respirer.
Oiseau de paradis,
Comparable à ceux des
Enfers.
L’imagination a
triomphé,
La raison a coulé.
Extrait de Bleu Marine, paru en Mars 2011.
Texte N°08/40 - Chapitre II : Le Meurtre De Nos Passions
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